WATCH•SWISS
Evénements English Français 繁體中文 简体中文 日本語

Louis Erard | Atelier oï


Troisième volet de la série des collaborations de Louis Erard, cette nouvelle édition limitée (178 pièces) a pour base l’emblématique modèle maison: le Régulateur. Pour la première fois, la collaboration sort du champ strict de l’horlogerie, puisque l’atelier oï œuvre dans les domaines de l’architecture et du design. L’invitation n’est toutefois pas le fruit du hasard. L’atelier, basé à La Neuveville, est proche de l’industrie horlogère depuis sa création il y a exactement trente ans. Il y a aussi une relation d’amitié entre les deux maisons depuis les années 1990. En trois décennies, l’atelier oï est devenu une marque en soi, rayonnant dans le monde entier, récompensé par plus d’une trentaine de distinctions qui illustrent son caractère unique.

Pour cette troisième collection capsule, Louis Erard s’est à nouveau donné pour objectif de décloisonner les univers et de rendre accessible ce qui est souvent réservé à une clientèle spécialisée. Avec le défi supplémentaire de plonger sans filet dans la création contemporaine, avec tout ce que cela comporte de références, de réflexions, de détournements, de chocs. Pour la réalisation de cette pièce, l’atelier oï a procédé de manière simple: «Rayonner du centre vers l’extérieur.» En prenant soin de réduire au maximum le vocabulaire technique, rappelant la forme d’un cadran solaire. Il en résulte une surface gravée de rayons asymétriques dont la lumière révèle les reflets et les contrastes. L’art de la gravure étant ici exprimé dans son essence: des lignes tracées. Celles-ci créent un espace, auquel les aiguilles ajoutent la dimension du temps.

Le Régulateur a naturellement imposé son rythme: les aiguille deviennent des centres d’où partent des rayons, générant une cinétique visuelle que chaque mouvement du poignet anime, donnant au cadran bidimensionnel la profondeur d’une architecture irradiante. Une œuvre pure, que rien ne vient rompre, pas même le logo Louis Erard. La lecture de l’heure en ressort quelque peu dématérialisée - il faut reconstruire mentalement le puzzle des angles horaires - mais tous les liens ne sont pas rompus: la minuterie apparaît toujours sur le pourtour du cadran, avec une ligne plus appuyée chaque cinq minutes et exactement soixante segments.

Publié le 25.10.2021